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Revue de presse

L'Assemblée populaire du Rhône dans les médias

L'Assemblée populaire du Rhône: tribune de lancement dans Libération

Et si nous écrivions ensemble les droits de la Nature ?

La première session de l’Assemblée populaire du Rhône aura lieu du 27 au 29 août à Arles. Une démarche inédite pour inviter les riverain·ne·s à dessiner un nouveau modèle démocratique d’écologie sociale.

Rue89Lyon : Sa mission, donner une voix et des droits au fleuve Rhône

Le Lyonnais Jean-Christophe Pras a été tiré au sort pour participer à l’Assemblée populaire du Rhône. Une démarche inédite de démocratie participative impliquant une trentaine de citoyens pour réfléchir à la possibilité de donner au fleuve Rhône une personnalité juridique ou, au moins, des droits supplémentaires. Il s’agit de mieux le protéger des activités humaines, sans le mettre sous cloche.

Rencontre.

Jean-Christophe Pras a grandi non loin du fleuve Rhône. D’abord à Communay, au sud de Lyon, puis à Sainte-Foy-lès-Lyon. Aujourd’hui, à 54 ans, il réside dans le quartier de la Croix-Rousse.

Depuis quelques mois, son rapport au fleuve est bouleversé. La faute à un tirage au sort qui l’a conduit à devenir l’un des 30 membres de l’Assemblée populaire du Rhône (APR). Une démarche de démocratie participative inédite, inspirée d’une part de la démocratie directe suisse, et d’autre part de la Convention citoyenne pour le climat en France.

 

En septembre 2020, l’Appel du Rhône, à mi-chemin entre pétition et appel à mobilisation, est lancé par l’association suisse id-eau, dont l’objet est d’alerter à propos des menaces qui affectent l’eau douce.

 

Le texte invite les citoyens à s’engager afin d’obtenir la reconnaissance d’une personnalité juridique au fleuve Rhône. Une démarche dont les influences sont à trouver au sein d’un mouvement plus large, international, qui vise à protéger les écosystèmes en leur accordant des droits. Plusieurs précédents existent. Par exemple, en Nouvelle-Zélande, le fleuve Whanganui s’est vu accorder le statut d’« entité vivante » et sa gestion a été confiée à la tribu maorie vivant à proximité.

 

Alors, pourquoi pas le fleuve Rhône ? Deux ans plus tard, plus de 1200 soutiens ont rejoint l’Appel du Rhône, dont la Ville et la Métropole de Lyon. Plus que des soutiens, l’association id·eau estime qu’elle peut compter sur des « gardiens » du fleuve franco-suisse.

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